……………. a passé une entrevue mais sa candidature a été refusée parce qu’il.elle n’est pas de la «bonne couleur».

…………….. souffre d’entendre son enfant lui dire qu’il.elle ne veut plus aller à l’école parce qu’il.elle n’a pas des chaussures ou un sac de marque, comme ses camarades de classe.

…………….. n’assiste plus aux réunions de travail parce qu’il.elle n’a jamais droit à la parole.

Les soirées entre collègues, les sorties au ciné, les «plans manze», …………… ne connaît pas. Elle.Il n’en a ni le temps, ni les moyens./She has neither the time nor the money to do so.

………. N’ose pas recevoir chez lui.elle parce qu’il.elle vit dans un quartier «stigmatisé».

Vous vous voyez bien inscrire votre prénom sur un des tirets plus haut parce que vous avez déjà vécu une de ces situations ?

Vous avez déjà senti que vous n’êtes pas tout à fait libre de vivre vos droits les plus essentiels dans la société actuelle ?

Imaginez à présent des scènes de vie plus dramatiques ! Où le droit le plus fondamental, le droit à la vie, est bafoué. C’est le cas de…

……………. qui s’amusait avec ses copains quand des tirs de roquettes ont transformé les rires en larmes et cris de douleur./her friends when rockets attacks turned laughter into tears and cries of pain.

……………. qui prenait un repas à table avec sa famille quand sa maison s’est transformée en un amas de cendres.

……………. Dont le quotidien ressemble à un film d’horreur tiré tout droit de Netflix.

Et si l’on profitait ensemble de cette Journée des droits de l’homme pour éveiller les consciences, pour éveiller NOTRE conscience sur l’importance…

• De ne pas ôter le droit d’un individu à travailler à cause de sa différence.
• D’enseigner à nos enfants la simplicité, l’essentiel : le droit à l’éducation, le droit de courir dans une cour de récré, le droit de se lier d’amitié avec d’autres enfants, sans se concentrer sur le paraître.
• D’apprendre qu’il y a un temps pour parler mais aussi un temps pour écouter l’autre.
• De s’accorder du temps, loin du travail et du train-train quotidien, pour souffler. Seul.e ou en groupe.
• De ne pas juger l’autre en fonction de l’endroit où il.elle habite.
• De soutenir les causes justes, comme les appels à l’aide humanitaire internationale, les appels à la solidarité.
• De la liberté d’expression. Pour que la démocratie ait préséance sur la dictature.
• De mettre son droit de vote en pratique. En mémoire de nos ancêtres qui se sont battus pour celui-ci et pour un monde meilleur, loin des bombes, loin de la guerre.

En ce 10^. décembre 2023, nous commémorons la Journée des droits de l’homme. Une journée qui sonne un peu comme un appel à une prise de conscience. Oui, nous avons tous des droits. Des droits les plus basiques aux droits les plus fondamentaux.

Alors, prenons un moment pour relire notre vie, notre mode de vie, et nous attarder sur ce qui pourrait être fait pour que les choses bougent, tant sur le plan personnel que le plan sociétal, voire le plan politique.

Ensemble, soyons des acteurs du changement !